Résumé
En se basant sur des actes de mutation après décès d'une commune de l'ouest de l'Ille-et-Vilaine, l'article révèle que l'impact de la fécondité élevé dans la transmission des biens fonciers est contrebalancé du fait du taux élevé lui aussi de célibataires. L'âge du décès des parents, soit jeunes soit très âgés, et donc à des périodes où leur fortune est encore à faire ou déjà fort entamée, réduit le phénomène de reproduction sociale. De plus, l'article examine les effets d'une fécondité maîtrisée sur les stratégies de succession.