Résumé
Après les « pardons fleuris » des Fleurs d'Ajoncs à Pont-Aven et des Fleurs de Blé Noir à Dinan, Théodore Botrel organise les 6-7-8 août 191 à Saint-Méen-le-Grand (où il séjourna dans son enfance), le Pardon des Fleurs de Pommiers. A partir de l'examen du programme, des archives municipales, des échos dans la presse, de la chanson Fleur-de-Pommiers et des cartes postales publiées par C. Mignot, on peut se demander en quoi, à un moment où les fêtes bretonnes se multiplient, cette fête profane mi-profane mi religieuse aux accents régionalistes est, en plein pays gallo, révélatrice d'un certain « idéal breton » [...] mais aussi d'une nouvelle conception de la fête, à confronter à celle qui inspire les organisateurs du concours de pêche de l'Union des Pêcheurs à la ligne d'Ille-et-Vilaine qui se tient à Montfort le même dimanche, mais aussi les grands fêtes régionalistes de Rennes, en octobre 1911. [Résumé de la revue]