Au bois, en marge et à la frontière, le mouvement érémitique à l'est de la Bretagne (1050-1200)

Identifiant

Histoires des Bretagnes. 5 : En marge

Éditeur

Brest : Centre de recherche bretonne et celtique

Date de création

2015

Format

p. 147-175

Résumé

[J.C. Meuret] bat ici en brèche les idées reçues qui font des ermites des hommes isolés, vivants coupés du monde dans des forêts assimilées à des terres sauvages et désertes. A travers de multiples exemples, l'auteur démontre que les ermitages s'apparentent davantage à des domaines agraires et sont à l'origine de la fondation d'abbayes [...]. Le terme forêt est encore souvent employé aux XIe et XIIe siècles pour désigner une espace relevant du pouvoir banal et dans lequel alternent bois, landes, pâturages, zones humides et terres, et non un lieu désert comme les Vies de saints tendraient à le laisser penser. Ainsi les ermites ne sont marginaux que par rapport au modèle de vie sociale et religieuse, vivant dans des espaces certes marqués par l'arbre, mais relativement peuplés et mis en valeur où, à terme, l'arbre est remplacé par le champ, le pré ou l'étang. [Extr. de l'ouvrage]

Type

Chapitre d'ouvrage