Faire ripaille entre frères et soeurs ? : les banquets de confrérie en Anjou à la fin du Moyen Age

Archives d'Anjou

16

2013

p. 43-60

Lieux importants de sociabilité, apportant aide et réconfort sans les moments pénibles des membres, et de charité envers les pauvres et les malades, les confréries tiennent "leur assemblée générale", dirait-on aujourd'hui, lors de banquets dont la participation est obligatoire pour les frères et les soeurs. A la fin du Moyen Age, les autorités ecclésiastiques, poussées par un courant moralisateur, mettront bon ordre dans ce qui a pu passer (parfois avec raison) à un gaspillage des ressources destinées aux plus faibles. Le banquet annuel perdra alors de sa saveur en passant par les normes nouvelles en perdant son caractère associatif laïque.

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