Littérature et histoire : le cardinal Roques et Jean Sulivan

Identifiant

Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest

Référence

105, 3

Date de création

1998

Format

p. 75-98

Résumé

En 1964, l'écrivain prêtre Jean Sulivan choisit son propre archevêque, le cardinal de Rennes Monseigneur Roques, comme héros de son roman "Mais il y a la mer". L'originalité de cette démarche est confirmée par le contenu du livre qui met en scène un prélat en retraite se détachant progressivement de la comédie du pouvoir et s'émancipant de la tradition. À partir de cette réalité transposée qu'offre la littérature, il paraît intéressant de présenter la réalité « vraie » de l'histoire. Cette réflexion permet ainsi de s'arrêter sur la fonction épiscopale d'avant-Concile et les modalités de pouvoir au sein de l'Église de France. Elle s'inscrit également dans le cadre de cette relation marginale entre la figure d'autorité du prélat et celle de création de l'écrivain prêtre. [résumé de la revue]

Type

Article dans une revue