Le moment terroriste de la chouannerie : des atteintes à l'ordre public aux attentats contre le Premier Consul

Identifiant

La Révolution française : cahiers de l'Institut d'histoire de la Révolution française

Référence

1

Date de création

2012

Résumé

En mettant fin aux opérations militaires, la pacification de l'hiver 1800 disqualifie par le fait même en actes de brigandage les violences commises par les chouans insoumis. Lecture sommaire et tendancieuse sans doute. [C'est] masquer une continuité réelle entre les attentats contre Bonaparte et l'usage délibéré de la terreur dans les départements de l'Ouest par des bandes s'employant à déstabiliser l'ordre républicain et à saboter le processus de réconciliation au moyen d'assassinats publics et d'enlèvements spectaculaires lors des périodes dites d'entre-chouannage [...]. Mettre en évidence cette stratégie d'intimidation éclaire d'un jour nouveau l'affaire de la Machine infernale, rue Nicaise, et la conspiration de l'an XII : pour s'en convaincre, il n'est qu'à envisager l'itinéraire de leurs auteurs, qui sauront toutefois emprunter in fine le mode opératoire projeté par les jacobins.

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Type

Article dans une revue