Existe-t-il une fiscalité royale en Bretagne aux XIIIe et XIVe siècles ? : caractéristiques et limites

Créateur

Identifiant

Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne

Référence

92

Date de création

2014

Format

p. 161-178

Résumé

Si rien ne permet de certifier l'absence d'une fiscalité royale en Bretagne durant une large première moitié du XIIIe siècle, il faut attendre la fin du règne de Louis IX pour trouver les traces d'une fiscalité directe pesant sur le clergé avec les décimes. C'est donc à travers sa domination sur l'Eglise que le roi entend s'introduire, par le biais fiscal, dans le duché. Le règne de Philippe Le Bel marque un autre tournant : l'aristocratie laïque et ecclésiastique se voit soumise à des prélèvements nouveaux. Les besoins de la couronne ne cessent de croître jusqu'à la mort de Charles IV et perdurent sous Philippe VI. Même s'il participe à cette fiscalité royale, le duché de Bretagne offre cependant une situation particulière. La régale est réservée au duc alors que le rendement des décimes prélevées dans les diocèses bretons reste plus faibles qu'ailleurs, peut-être en raison de franchises que le clergé sait faire valoir.[adapté du résumé de la revue]

Type

Article dans une revue