La sainte, l’Écossais et l’espion : à propos d’un épisode du manuscrit Les miracles de sainte Catherine de Fierbois (1429)

Créateur

Identifiant

Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest

Référence

126, 4

Date de création

2019

Format

p. 73-95

Résumé

Sainte Catherine est connue dès le xiiie siècle pour être la sainte des prisonniers. Une notice du manuscrit conservant ses miracles (ms. fr. 1 045) relate son intervention miraculeuse pour épargner la vie de Michel Hamilton, un écuyer écossais. Depuis l’Auld Alliance (1295), des contingents écossais participent à la défense du royaume de France. Arrivé à La Rochelle, probablement entre 1426 et 1428, Michel Hamilton pourrait être un parent de Jean Stuart de Darnley. En poste à Vallet, entre Clisson et La Regrippière, le contingent écossais est espionné par les Bretons. Au xve siècle cette pratique se normalise et s’institutionnalise dans toutes les cours d’Europe. L’espion clissonnais n’est d’ailleurs qu’un rouage d’un ensemble plus vaste qui travaille à la circulation de l’information et à la conservation de la ville. Clergé séculier, clergé régulier et messagers sont à l’œuvre. Sauvé par sainte Catherine, livré à l’abbesse de La Regrippière, Michel Hamilton rejoint le camp français échappant ainsi au trafic de prisonniers. [résumé de la reveu]

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Type

Article dans une revue