Les collaboratrices face aux tribunaux de l'épuration : le cas de la Loire-Inférieure

Créateur

Identifiant

Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest

Référence

127, 2

Date de création

2020

Format

p. 125-153

Résumé

De manière incontestable, il existe un « moment Libération » dans le rapport que les femmes entretiennent avec la justice. Mais si cette séquence a pu être questionnée dans de nombreux départements, ce n’est pas le cas en Loire-Inférieure. La répartition par sexe des individus jugés par les tribunaux de l’épuration y demeurait donc jusqu’alors inconnue. Ceci est d’autant plus surprenant que, avec plus de 1 900 affaires et environ 1 850 personnes jugées, les tribunaux civils nantais sont ceux qui ont eu la plus grande activité parmi toutes les juridictions de la Bretagne aux cinq départements, dont les frontières épousent celles du ressort de la cour d’appel de Rennes. Cette réflexion est d’autant plus légitime qu’elle nous permet de dresser un bilan définitif de l’épuration judiciaire à l’aune du genre au sein de la Bretagne historique et de savoir si la Loire-Inférieure est un département breton comme un autre dans le rapport des femmes à la justice épuratoire. Pour répondre à ce questionnement, l’article est organisé autour de trois grands axes. Il replace tout d’abord les femmes dans l’ensemble du contentieux judiciaire de l’épuration, avant d’esquisser le portrait de groupe des femmes jugées et de terminer par l’étude des faits reprochés et des sanctions infligées. [résumé de la revue]

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Type

Article dans une revue