Malades des villes et malades des champs : traitement différencié d'une épidémie de typhus à Brest et dans les campagnes bretonnes (1757-1758)

Créateur

Identifiant

Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne

Référence

99

Date de création

2021

Format

p. 193-218

Résumé

Le retour de l’escadre du comte Du Bois de la Motte à Brest en novembre 1757 est le point de départ d’une grave épidémie de typhus qui a dévasté la ville de Brest puis les campagnes bretonnes. Face à ce fléau, les autorités brestoises (intendant de marine et corps de ville) sont désemparées, car tout manque : les infrastructures sanitaires sont insuffisantes et rendent nécessaire la mise en place d’hôpitaux improvisés et la dispersion des matelots malades en ville contribue à propager la maladie dans la population brestoise. Cette situation contraint l’intendant de marine Hocquart à sans cesse réclamer des secours humains supplémentaires à l’intendant de Bretagne, qui de Rennes mène activement la lutte contre l’épidémie en faisant parvenir dans la cité du Ponant des moyens humains (médecins, chirurgiens), ainsi que des remèdes et de l’argent pour nourrir les pauvres malades. Pareille mobilisation n’est pas de mise dans la lutte contre l’épidémie dans les campagnes des alentours de Lamballe ou de Douarnenez, où elle fait pourtant d’importants ravages parmi la population pauvre. [résumé de l'auteur]

Type

Article dans une revue