Créateur
Identifiant
Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne
Référence
99
Date de création
2021
Format
p. 275-302
Résumé
L’épidémie de grippe se développe en Bretagne après plus de trois années d’une guerre qui se déroule en grande partie sur le territoire français, absorbe les jeunes hommes et nécessite une économie de guerre, fragilisant les populations.
Les connaissances médicales, la pharmacologie de l’époque ne permettent guère de soigner par des protocoles éprouvés mais seulement de limiter la propagation par des mesures connues de longue dates et améliorées depuis le XIXe siècle par les pratiques hygiénistes et les découvertes de Louis Pasteur entre autres. La plupart des mesures d’hygiène sont difficiles à appliquer, faute d’accès à l’eau courante, aux conditions de vie dans les fermes ou dans les habitats populaires des villes qui connaissent une forte promiscuité entre les hommes mais aussi dans les fermes avec les animaux. La dispersion de la population rurale ne rend pas aisée la venue des médecins en nombre suffisant, la mobilisation étant un phénomène aggravant.
L’épidémie touche prioritairement les plus jeunes. Même s’il est difficile d’établir un bilan fiable, le nombre de décès dus à la grippe infectieuse et à ses complications s’établit en Bretagne entre 13 000 morts et 23 000 voire 28 000. Chiffres élevés mais qui restent bien inférieurs à ceux de la guerre (plus de 135 000), ce qui pèse sur la mémoire collective. [résumé de l'autrice]
Les connaissances médicales, la pharmacologie de l’époque ne permettent guère de soigner par des protocoles éprouvés mais seulement de limiter la propagation par des mesures connues de longue dates et améliorées depuis le XIXe siècle par les pratiques hygiénistes et les découvertes de Louis Pasteur entre autres. La plupart des mesures d’hygiène sont difficiles à appliquer, faute d’accès à l’eau courante, aux conditions de vie dans les fermes ou dans les habitats populaires des villes qui connaissent une forte promiscuité entre les hommes mais aussi dans les fermes avec les animaux. La dispersion de la population rurale ne rend pas aisée la venue des médecins en nombre suffisant, la mobilisation étant un phénomène aggravant.
L’épidémie touche prioritairement les plus jeunes. Même s’il est difficile d’établir un bilan fiable, le nombre de décès dus à la grippe infectieuse et à ses complications s’établit en Bretagne entre 13 000 morts et 23 000 voire 28 000. Chiffres élevés mais qui restent bien inférieurs à ceux de la guerre (plus de 135 000), ce qui pèse sur la mémoire collective. [résumé de l'autrice]
Type
Article dans une revue