La justice, un patrimoine muséal méconnu, l’exemple du musée de Bretagne

Identifiant

In Situ

Référence

46

Date de création

2022

Résumé

Si le terme de « justice », entendu dans un sens large, évoquant à la fois les hommes qui l’exercent, ceux qui la subissent ou encore les lieux où elle se pratique, alors cette définition plurielle s’incarne du XVIIe siècle à nos jours à travers les collections du musée de Bretagne.
La première collection qui vient immédiatement à l’esprit est celle constituée depuis 1899 autour de l’affaire Dreyfus et spécifiquement du procès de Rennes : ce fonds regroupe aujourd’hui plus de 7 000 items, répartis entre de la correspondance, des photographies originales, des cartes postales, des affiches… récemment sont arrivés 13 volumes constitués par le procureur Félix Froissart, lesquels feront l’objet en 2020 d’un travail de recherche en master d’histoire accompagné d’une bourse.
Plus lointaines mais également conséquentes et associées à l’histoire de la ville et de la région, les collections évoquant le parlement de Bretagne : estampes, dessins, photographies, sacs de procédure, portraits de parlementaires, sceaux… Quelques affaires spectaculaires, comme les crimes perpétués par Hélène Jégado sont présentes au musée par le biais d’images populaires ou encore dans le cas présent de son masque mortuaire. Les bâtiments liés à la pratique de la justice, prison centrale des femmes de Rennes ou bagne de Brest sont bien représentés par des plans et des photographies originales du XIXe siècle.
Les collections témoignent aussi d’une histoire plus récente, par le biais de fonds comme celui de l’association des combattants volontaires de la Résistance, ou encore d’une série d’affiches provenant de mouvements indépendantistes. La particularité de toutes ces collections réside également dans leur libre accès et libre utilisation via le portail des collections : www.collections.musee-bretagne.fr [lien valide en janvier 2022].

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Type

Article dans une revue