Patrimonialiser les bases de sous-marins et le Mur de l’Atlantique

Créateur

Identifiant

In Situ

Référence

16

Date de création

2011

Résumé

Le Mur de l’Atlantique court de la frontière espagnole jusqu’au nord de la Norvège. Au sein de ce dispositif sont installées cinq bases de sous-marins : Dunkerque, Saint-Nazaire, Lorient, La Rochelle et Bordeaux. Après une période de purgatoire, liée aux souvenirs trop frais des bombardements qu’ils ont attirés sur les villes, les édifices du mur sont entrés dans la sphère de la culture et du tourisme. Nous posons alors la question suivante : de quoi ces édifices portent-ils témoignage, et nous envisageons plusieurs aspects : leur évident modernisme qui les situe à un moment de l’histoire de l’architecture, leur hétérogénéité qui fait de ces bâtiments des sortes d’ovni, sans aucun rapport ni d’échelle ni de forme avec l’architecture civile, une technique d’enfouissement et de camouflage génératrice d’un nouveau paysage. Mais ces édifices peuvent-ils être exonérés de leur but guerrier ? Quel est le message de leur recyclage dans le culturel, le festif ou le commercial ? Deux bases de sous-marins sont plus particulièrement présentées, celle de Saint-Nazaire et celle de Lorient.

A d'autres versions

Type

Article dans une revue