Tuberculose et patrimoine : les établissements de Perharidy et du Laber à Roscoff (Finistère)

Identifiant

In Situ

Référence

31

Date de création

2017

Résumé

En Bretagne, le patrimoine lié à la santé demeure largement méconnu. Et pourtant, la région est riche d’éléments originaux qui, apparus aux XIXe et XXe siècles, éclairent les liens qui existent entre les mentalités, l’aménagement du territoire, les découvertes scientifiques, les maladies, l’architecture ou encore la création artistique. Cet article mettra l’accent sur un grand sanatorium héliomarin né, à l’instar d’une série d’établissements du même type, sur le littoral français au début du XXe siècle. Grâce au mécénat privé, les premiers bâtiments du sanatorium pour enfants atteints de tuberculose osseuse de Roscoff sortent de terre en 1901. Par la suite, plusieurs architectes font évoluer les bâtiments. Les années 1930 sont marquées par la modernisation intérieure et la mise en place de décors partiellement conservés. L’annexion d’une vaste demeure de villégiature de la fin du XIXe siècle servant de préventorium et la construction d’un autre sanatorium durant l’Entre-deux-guerres complètent le plus important établissement de prévention et de soins antituberculeux du département du Finistère. Chercheurs, médecins, architectes, artistes, philanthropes, célèbres ou œuvrant dans l’ombre, ont contribué à façonner le site et laissé un patrimoine aujourd’hui fragile et menacé.

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Type

Article dans une revue