Le havre du Loc’h (Finistère, Argol) aux IXe-XIIe siècles, un modeste site portuaire au rayonnement local

Identifiant

Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest

Référence

130, 3

Date de création

2023

Format

p. 203-217-[4] p. de pl. h.-t.

Résumé

Sur la presqu’île de Crozon, non loin de Landévennec, derrière un double cordon de galets, un petit étang s’est formé et a donné son nom à l’anse : le Loc’h. L'ouverture d'une brèche dans le cordon a permis de mettre au jour des traces anthropiques médiévales, certaines datées par le radiocarbone permettant d’estimer aux IXe-XIIe siècles la période d’activité de ce petit port. La provenance des galets ayant servi pour lester des navires orientent vers un faible rayonnement, essentiellement à l’échelle de la rade de Brest ; en retour, les bateaux pouvaient être chargés de bois d’œuvre. À la même époque, l’abbaye de Landévennec connaît plusieurs destructions et reconstructions, mais il reste délicat d’établir un lien entre le port du Loc’h et la prestigieuse communauté bénédictine, même si une très large partie des terres de la presqu’île lui appartenait. Le Loc’h a été un modeste site portuaire, sans installation, un havre éphémère de surcroît mais qui devait renvoyer à une certaine réalité médiévale où les petits ports étaient très nombreux le long des rivages.

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Type

Article dans une revue