La taxation des bouilleurs de cru : une question sociale sensible pour les campagnes. L'exemple de l'Ille-et-Vilaine (1816-1935)

Créateur

Identifiant

Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine

Référence

128

Date de création

2024

Format

p. 235-266

Résumé

La production d’eau de vie est généralisée dans les campagnes d’Ille-et-Vilaine au XIXe siècle et dans la première moitié du siècle suivant. Sa taxation est l’objet de discussions passionnées. Des statistiques sont élaborées par le service des contributions indirectes, mais mesurer l’activité des bouilleurs de cru, c’est-à-dire évaluer les quantités d’eau-de-vie produites par les paysans, s’avère une tâche délicate à cause de l’évolution contradictoire de la législation, plus ou moins libérale en matière de franchise selon les époques, et surtout l’interprétation contradictoire qui est faite de ces données. Se pose également la question de l’égalité devant l’impôt et du rendement face à l’importance des fraudes. A partir de 1905, l’installation des ateliers publics où les bouilleurs ambulants doivent obligatoirement stationner, devient un enjeu non seulement pour le contrôle de l’activité mais également pour réduire les nuisances causées à l’environnement.

Type

Article dans une revue