Naufrages et accidents maritimes dans l'amirauté de Cornouaille au XVIIIe siècle

Revue d'histoire maritime

19

2014

p. 233-258

Le bilan que l'on peut dresser de l'action de l'amirauté en matière d'accidents maritimes, en l'analysant à partir du siège de l'amirauté de Cornouaille, ne peut aboutir qu'à un constat ambivalent. Si l'institution semble compétente et ses officiers exercer leurs charges avec une certaine efficacité, si pour ce faire ils peuvent s'appuyer sur un Droit maritime [...], l'institution montre malgré tout un ensemble de limites. Freinée dans son action par ses moyens humains et financiers réduits, elle souffre également du mode de financement de son action dont le naufrages fournissent un bon exemple. Les frais de sauvetage et de procédure sont à la charge des intéressés dans le navire et la cargaison ; l'amirauté ne dispose pas d'un personnel vraiment spécialisé, et ses membres ne sont à tout prendre que des juristes appliquant le droit et réglant leur action sur la procédure définie par la grande ordonnance de Colbert. [Extr. de la revue]

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