La municipalité nantaise face à la peste de Marseille : réactivité ans l’élaboration d’une politique de protection (1720-1721)

Créateur

Identifiant

Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne

Référence

99

Date de création

2021

Format

p. 145-170

Résumé

En 1720-1721, la mise en place du cordon sanitaire à l’entrée de la Loire face à la peste de Marseille est une réactualisation des mesures élaborées lors de la peste du Nord en 1712-1714. Elle illustre la complète insertion de la municipalité dans le modèle politique de la monarchie administrative du XVIIIe siècle, dans une circularité efficace avec le conseil du roi, dans le mode polysynodal de la Régence, à travers la double tutelle des gouverneurs et de l’intendant et la mise à l’écart du parlement. L’adaptation locale tient à l’incertitude sur la situation sanitaire des ports proches de la Provence, en particulier Gêne et Livourne, mais aussi à des appréciations divergentes dans l’élite négociante, entre l’échevinage et le général du Commerce, ou entre ce dernier et les marchands particuliers intéressés au commerce méditerranéen. Après un an de fonctionnement bien rodé des commissions du bureau de ville, Gérard Mellier a souhaité la création d’un bureau de santé, pour des raisons relevant plus du contexte sociopolitique nantais que d’une meilleure efficacité. [résumé de l'auteur]

Type

Article dans une revue