Un pont à transbordeur resté virtuel en aval de Nantes

Créateur

Éditeur

Document non publié

Date de création

2007

Format

[10] p.

Résumé

Résumé : Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer le pont à transbordeur projeté par l'ingénieur français François Arnodin, entre Basse-Indre et Indret, mais resté virtuel . Dans le présent document, après avoir fait un bref rappel des ponts à transbordeur réalisés par Arnodin, nous traiterons spécifiquement d'un projet de liaison fixe entre les deux rives de la Loire, en aval de Nantes. Le site choisi, desservi à l'époque par des bacs, se serait prêté très utilement à la construction d'un pont à transbordeur, dès lors que le nombre de passagers pouvait être estimé à environ 200 personnes, quatre fois par jour. D'une part des ouvriers en grand nombre se rendaient d'Indre à Indret pour y travailler dans l'établissement de la marine nationale. D'autre part, inversement, un nombre équivalent de salariés résidant dans les communes proches, au sud de la Loire, avaient un emploi dans la forge à l'anglaise de Basse-Indre, rive droite. Ces migrations alternées, s'ajoutant à des transports de marchandises, auraient certainement justifié sur le plan économique un tel investissement par le Conseil général. Il n'en a rien été, après qu'une décision sur ce projet ait été reportée régulièrement, pendant plus de dix ans, et finalement abandonnée. Sur le plan technique, le projet avait été mené à bien sous tous ses aspects, au point qu'il serait possible, à partir des documents qui subsistent, de produire à tout le moins une numérisation dynamique, laquelle, par nature, pourrait être utilisée à différentes fins en de multiples endroits. On sait que la question d'un lien fixe entre les deux rives de la Loire, en aval de Nantes, est encore à l'ordre du jour. Notre propos dans cette étude est de mettre à la disposition des acteurs intéressés par ce problème des éléments historiques susceptibles de leur être utiles. [résumé de l'auteur]

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Type

Document de travail